Le 28 juin dernier, une toute petite délégation Houdanaise (Didier ABAUZIT, Julien BERTRAND et Joachim HERRERA)était sur place à Nice pour l'Ironman de Nice. A cette occasion, le magazine TRIMAG a donné "carte blanche" au jeune Joachim pour un petit "billet" sur ses impressions durant ce W.E exceptionnel (en page 40 du TRIMAG d'Août/Sept. 2009)!
Un grand merci à Luc BERNAUX, Rédacteur en Chef de TRIMAG.
Ci-dessous l'intégralité de l'article :
Mon pèlerinage à l’IRONMAN de Nice : inoubliable !
« Nous partîmes dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne car voyez-vous, un Ironman nous attendait, le seul du territoire français.
En arrivant samedi, dans l’après-midi, après 900 km de voiture au compteur, c’est la longue file des athlètes qui frappe d’abord l’esprit, et on n’a aucune peine à imaginer que l’édition 2009 a atteint le maximum d’inscrits.
Chacun attend le moment de placer sa monture au parc à vélo ou elle se languira du lendemain.
La vision du parc rempli de quelques 2500 vélos à quelque chose d’irréel…
Nous nous dirigeons (Didier, mon ancien Prof. d’EPS, Julien, un assistant d’éducation et moi-même) ensuite vers le parc d’exposition, qui constitue une véritable fenêtre sur le monde du triathlon. Je croise François Chabaud qui se livre avec complaisance à une séance photo puis nous échangeons quelques mots. Le temps de profiter du cadre prestigieux de cette compétition d’exception, et il faut déjà songer à se glisser dans nos duvets, car le départ de l’épreuve est fixé à 6h30.
L’aube de ce jour tant attendu est là. Grâce à une acoustique enivrante et des pom pom girls émoustillantes, l’ambiance est déjà électrique.
La multitude des nageurs s’agglutine sur la plage du Centenaire, et le départ est lancé. La scène est sensationnelle, l’écume scintille tandis que la nuée s’éloigne peu à peu.
Bientôt, les triathlètes reparaissent et offrent au public enthousiaste une spectaculaire sortie à l’australienne avant d’entamer la seconde boucle.
Enfin, ils reviennent et gagnent le parc à vélo. Tous ont hâte de se muer en cycliste, ils savent qu’un parcours idyllique attend leur ardeur.
Tandis qu’ils s’éclipsent pour un périple de 180km, les jeunes spectateurs ont la possibilité de participer à l’Ironkids, très belle initiative qui, à l’instar des sections UNSS, permet de faire découvrir au plus grand nombre le charme du triple effort. Hélas je suis trop vieux et j’apaise mon impatience dans l’onde d’azur de la baie des anges.
Déjà, les plus véloces entament le marathon sous les acclamations d’une foule émerveillée.
A contre-courant de l’épreuve aquatique qui présente au regard un ballet collectif, la course à pied suscite, par cette chaleur accablante, l’admiration individuelle. L’ultime épreuve offre aux spectateurs ébahis une communion passionnée avec les coureurs. Les trois premiers triathlètes sont précédés d’un porte-étendard à roulettes, bleu pour les hommes et rose pour les femmes, indiquant leur rang.
Ils sont de plus en plus nombreux sur le circuit, coureurs et cyclistes qui affluent vers l’aire de transition tous mus par une volonté de fer. Le spectacle sur la promenade des Anglais est total, la magie de l’effort, intacte. »
Joachim HERRERA 16 ans, lycéen, sociétaire du « Versailles Triathlon » et ancien triathlète scolaire (U.N.S.S) au collège François Mauriac de Houdan (Yvelines)
Photos de l'Ironman de Nice 2009 |
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