Dimanche 15 décembre 2024 : 33ème triathlon de la Saint Sylvestre d' Antibes.
Petit retour en arrière : Durant l'année 2000, et alors qu'elle était élève au collègue "Les Molières" des Essarts le Roi (78), Marion SCHILLING avait pratiqué le triathlon scolaire dans le cadre de l'UNSS.
24 ans plus tard, alors que Marion est devenue une excellente Prof. d'EPS (grande spécialiste de rugby), elle a décidé de participer avec son mari Sébastien au célèbre triathlon de la Saint Sylvestre d'Antibes.
Voici son retour d'expérience sur son Facebook:
"Quand ton cerveau carbure encore mais que ton corps te rappelle que tu viens de faire quelque chose de fou…
Flashback : il y a 3 mois, mon mari m’inscrit à un triathlon. "C’est un format S, tranquille !" M'ont dit certain… Tranquille ? Sérieux ? J’aurais bien aimé les voir, ces "tranquilles", dans une eau à 16°C en plein mois de décembre, et enchaîner ensuite.
L’entraînement ? Disons que j’ai fait comme j’ai pu : jongler entre boulot, famille, rugby… Et puis il y a eu les galères : une pause forcée de 15 jours à cause de douleurs, des moments où j’ai eu envie de tout laisser tomber, la peur de ne pas finir, de me planter. Bref, le doute. Mais bon, qui fait un triathlon en plein hiver, à part les inconscients ou les passionnés ? Je suis pas passionnée sachez le 🤣
Objectif : ne pas finir dernière et ne pas passer la barre des 2 heures.
Le 15 décembre, à 13h05, je plonge. La plage d’Antibes, une eau salée à 16°C, un courant joueur et 374 concurrents prêts à en découdre. Ça piquait. Mais 1h45 plus tard, je suis sur la ligne d’arrivée. Essoufflée, mais comme l'a dit le speaker "un énorme sourire aux lèvres et tellement fière.
Mission accomplie, et même au-delà ! (Oui je suis pas dernière ni avant dernière ni avant avant ....)
J’ai pleuré. De joie, de fierté. J’ai donné tout ce que j’avais, rebondi après une natation catastrophique, couru comme si mes chaussures allaient prendre feu.
Mais le vrai moment magique ? Mes fils, immense sourire en visio :
"Alors maman, tu as gagné ? Oui ? Bravo !."
Et là, je me dis : la vie, c’est un peu comme un triathlon. Il y a des moments où tu te noies, d’autres où tu pédales à vide, et parfois tu cours sur des jambes qui veulent juste te lâcher. Mais si tu persévères, tu franchis la ligne. Ce n’est pas toujours le chrono qui compte, c’est l’envie d’aller au bout, encore et encore.
2025, j’arrive : dans la vie comme en sport, on ne lâche rien.
Merci à mon chéri d'amour d'avoir cru en moi et m'avoir poussée dans cette aventure, et surtout m'avoir si bien accompagnée."
Les résultats complets